Recouvrement d’emprunts aux PME : six défis auxquels les banques font face

L'ampleur sans précédent des prêts accordés aux petites et moyennes entreprises pour les maintenir à flot pendant la pandémie a laissé les banques face à un défi de taille pour la reprise économique.

Le monde a radicalement changé par rapport à ce qu’il était il y a encore quelques années. Une pandémie mondiale et un environnement politique instable ont perturbé l’économie européenne et le paysage des paiements, frappant des entreprises de toutes les tailles. Dépendantes de liquidités saines pour s’acquitter de leurs obligations en matière de dette, les petites et moyennes entreprises (PME) sont particulièrement exposées aux fluctuations de l’offre et de la demande.

Les prêteurs de toute l’Europe se doivent d’assurer un recouvrement efficace et bienveillant des fonds alloués aux PME. En raison de la pandémie, une grande partie de ces crédits sont garantis par les gouvernements, ce qui signifie que de l’argent public est en jeu.

Quels sont les principaux défis auxquels les banques sont exposées ?

1. Ressources :

De nombreuses banques n’étaient pas préparées au recouvrement de volumes élevés. Dans un passé récent, les PME en défaut étaient rares. Par conséquent, de nombreux prêteurs ne sont pas en mesure de faire face à des volumes croissants de prêts non performants. La mise à niveau est difficile et nécessite des investissements ainsi que des spécialistes supplémentaires.

2. Technologie :

Avec les systèmes hérités, les banques peuvent éprouver des difficultés à réaliser un recouvrement efficace et des investissements significatifs sont nécessaires pour se mettre au niveau des standards élevés actuels. Avec des volumes importants, l’avantage conféré par une technologie de pointe et les recouvrements numériques constitue un facteur essentiel du point de vue de l’efficacité, de la rentabilité et du parcours client.

3. Distraction :

Le temps de gestion ainsi que les ressources informatiques et organisationnelles doivent être focalisés sur la conquête de nouveaux marchés et la rétention des clients existants. Pour réussir, les banques doivent concentrer leurs programmes d’innovation, de transformation numérique et d’optimisation des coûts sur leur cœur de métier au lieu d’être distraites par des opérations de recouvrement.

4. Volumes :

Selon le rythme de la reprise économique et au gré des hauts et des bas de la crise sanitaire, les niveaux de prêts non performants peuvent varier substantiellement. Quoi qu’il en soit, le volume des prêts aux PME est tel que même un faible taux de défaut est synonyme de défi en matière de recouvrement.

5. Bilan :

Sauf à être correctement traités, ces défis affectent le résultat des banques à court et à moyen terme. Les investissements dans les données, les systèmes, les talents spécialisés et les outils analytiques nécessitent également une restructuration une fois le pic passé. D’après notre expérience, les recouvrements connaissent une augmentation d’au moins 10 % en cas de sous-traitance à un spécialiste. Une différence substantielle au niveau des recettes…

6. Expérience client :

Les banques ont besoin de professionnels hautement compétents ainsi que de processus pour gérer des entreprises confrontées à différentes circonstances : celles qui sont en détresse, des clients qui retombent sur leurs pieds et d’autres qui cherchent à éviter de rembourser. Différentes options numériques et une approche centrée sur le client sont essentielles du point de vue de l’éthique et de la réputation.

Pour les banques et leurs partenaires, le plus important est d’adapter les solutions à des circonstances bien particulières. Il s’agit du meilleur moyen pour assurer des niveaux de recouvrement plus élevés et offrir une expérience client positive.
Stanislav Krasnodemskyi, directeur fusions et acquisitions chez Intrum.

Que pouvez-vous faire pour réduire les risques ?

S’ils ne sont pas traités, tous ces problèmes auront un effet négatif sur la rentabilité. Il est important que les banques fassent appel à des partenaires qualifiés, capables de les aider à élaborer des solutions sur mesure adaptées à leur portefeuille. En tant que leader européen de la gestion de crédit, Intrum est un acteur majeur des prêts aux PME. Du service à la vente et à la séparation de portefeuilles, nous sommes prêts à aider les banques à trouver des solutions pour leurs prêts non performants. Contactez-nous à l’aide du formulaire ci-dessous pour nous expliquer vos besoins.