Lettre Intrum France - 1er avril
Chers tous,
Nous évoquions hier, après une première phase de management de crise puis une seconde de pilotage, la nécessité d’anticiper l’après crise. Cette troisième phase implique que nous réfléchissions à trois éléments principaux : nos équipes, nos clients et l’économie. Jamais notre vision « Leading the way to a sound economy » n’a été plus appropriée.
Dans les semaines à venir (que nous espérons les plus courtes possibles), il nous faudra faire face à une situation économique très difficile. Certains de nos clients seront en situation de trésorerie très tendue, certains clients débiteurs n’auront pas perçu de revenus et certaines liquidités vont manquer.
C’est pour Intrum une occasion unique de laisser son empreinte et d’intervenir en conformité avec notre vision. Nous travaillerons au cours de la seconde moitié de 2020 sur notre vision en différents ateliers, mais elle est déjà solidement ancrée dans notre culture et appuyée par nos valeurs, ce sera une boussole solide pour tous.
Rester proche de nos clients et autres partenaires pendant cette période nous permettra de mieux répondre à leurs attentes dans le futur et à démontrer notre capacité à contribuer au redressement de l’économie tout en réfléchissant à ce que nous devons faire différemment dans le futur.
A ce titre, profitons aussi de cette période de confinement pour réfléchir à ce que nous souhaiterions changer à l’avenir dans notre entreprise.
Prenez soin de vous.

Point sur l'activité
Le pic d’activité attendu aujourd'hui, avec la reprise de la gestion du courrier par La Poste n’a pas eu lieu ce matin, ni dans le volume de courriers reçus, ni sur les appels entrants. Nous supposons que le confinement a certainement modifié les comportements des clients débiteurs BtoC comme BtoB. Nous en aurons la confirmation demain, lors du 2è jour prévu de livraison postale.
Le retard accumulé dans la GED (Gestion Electronique de Documents) pendant le gel de l’activité a été rattrapé et est en bonne voie pour résorber tout le stock.
L'activité à fin mars
L’atterrissage budgétaire à fin mars est négatif bien que atténué en partie par la première quinzaine pendant laquelle nous n’étions pas en confinement.
La seconde quinzaine de mars donne la tendance pour le mois d’avril et laisse craindre un très mauvais mois si le confinement dure encore plusieurs semaines.
Tous les indicateurs indiquent des tendances diminuées au minimum de moitié par rapport à l’activité du mois précédent :
- Appels entrants : -70% par rapport aux volumes habituels
- Encaissements : - 46%, tendance qui s’observe également pour les encaissements directement faits chez nos clients. Les encaissements BtoC sont un peu plus impactés que les encaissements BtoB. Les échéanciers digitalisés (prélèvements) subissent moins la baisse, assez logiquement, que les modes de paiement nécessitant une action du client débiteur (CB ou chèque)
- GED entrante : -48%
Cette tendance observée sur la seconde moitié de Mars nécessite que nous nous mobilisions pour poursuivre nos efforts d’ajustements de coûts variables mais aussi que nous nous mobilisions pour accompagner nos clients et donneurs d’ordre afin de proposer des solutions adaptées à leur besoins de recouvrement y compris en nom propre.
Le télétravail implique une adaptation et un changement dans nos habitudes, surtout lorsqu’on doit le vivre pendant plusieurs semaines.